La liberté d’expressions des médias est une problématique qui préoccupe de nombreuses personnes. C’est dans ce sillage que le Mercredi dernier, Dr Wenceslas Mahoussi, un universitaire qui connaît bien les enjeux de la liberté d’expression dans les medias a adressé une demande pressante aux députés.
La liberté d’expression est une question récurrente qui pourrait être définitivement résolue si les autorités compétentes en matière de modification des lois prennent des mesures. C’est du moins ce qu’on peut retenir du plaidoyer du Directeur de l’Observatoire des Sciences de l’Information et de la Communication (ObSIC). Un plaidoyer adressé aux parlementaires. Pour lui, les députés ont cette possibilité de sauver davantage la démocratie dans son volet liberté d’expressions et de presse.
Encore faut-il le rappeler, les plus exposés en terme de liberté d’expressions à l’ère du numérique avec surtout l’avènement du code numérique applicable aux journalistes, sont les acteurs des médias en ligne. Pour Mahoussi, les autorités parlementaires peuvent aider à corriger le tir. » Vous avez cette responsabilité de sauver les acteurs des médias en ligne régulièrement autorisés » a t-il avancé. D’après ses propos, la HAAC a déjà fait un grand pas en signant la convention autorisant certains médias en ligne à exercer régulièrement pendant trois (03) ans, avec 46 cybermédias le 13 décembre 2023 et 08 autres le 27 juin 2024.
Selon le Maître Assistant des Universités du CAMES en infocom et copropriétaire du cyber média Jupiterinfo.bj, les locataires de l’hémicycle, la législature actuelle peuvent rendre les choses encore plus intéressantes. “Ils pourront jouir de l’exercice quotidien du journalisme sur le cyberespace si vous retouchez l’article 550 du code du numérique en y ôtant l’aspect des contenus abusifs. Puisque déjà, l’article 558 de ce code du numérique renvoie à la loi 2015-007 du 20 mars 2015 portant Code de l’information et de la communication en République du Bénin qui réprime les impairs commis par des amendes et non des peines privatives de liberté » a t-il lancé.
Fiacre Awadji