Au Bénin, il est souvent donné de constater que certains agents de la police fouillent abusivement les téléphones des citoyens. Il s’agit plutôt d’une pratique contraire à la loi qui vient d’être dénoncée par le Directeur Général de la police Républicaine. C’est à travers un communiqué que cette information a été communiquée avec à la clé une précision sur les cas dans lesquels la police peut fouiller les téléphones des citoyens.

C’est désormais terminé ! Le Directeur Général de la police siffle la fin de la récréation. Il n’est plus désormais permis à un agent de la police de procéder à la fouille du téléphone d’un citoyen n’importe comment. Et pour cause, il s’agit plutôt d’une pratique qui porte atteinte à la vie privée selon un communiqué publié par le Directeur général de la police Républicaine.

Selon l’autorité, les téléphones contiennent des données personnelles sensibles. Cela constitue un manque de justification légale et entraîne des risques de dérives.  » Ces pratiques peuvent ouvrir la voie à des abus comme le chantage et le rançonnement.

Dans quels cas peut-on procéder à la fouille ?

D’après les informations, les fouilles de téléphone ne sont autorisées que dans le cadre des enquêtes judiciaires.  » Les victimes de ces abus sont encouragées à se manifester. Elles peuvent déposer une plainte auprès du Directeur général de la Police républicaine ou contacter l’Inspecteur Technique de la Police républicaine. Ces derniers s’engagent à traiter les dossiers avec diligence afin que les auteurs de ces actes soient sanctionnés de manière appropriée » informe le Directeur Général de la police Républicaine.

Notons que les citoyens sont aussi autorisés à contacter I le 166 ou le 21 31 34 81 pour dénoncer en cas d’abus de la part de certaines unités de police.

Fiacre Awadji