Fin du cauchemar pour les déplacés après l’explosion d’un immeuble survenu à Akpakpa le 11 janvier 2025. Après plusieurs semaines d’attente, les habitants peuvent regagner leurs domiciles.

Un mois après la terrible explosion qui a frappé le quartier Ayélawadjè, le gouvernement annonce la levée des restrictions pour les habitants contraints à se déplacer. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou, a, dans un communiqué officiel, invité les déplacés à réintégrer leurs domiciles à compter du dimanche 16 février 2025.

Selon le communiqué du ministère, l’essentiel des produits chimiques et des déchets toxiques ont été évacués du site, et des opérations de nettoyage approfondies ont été menées pour minimiser tout risque d’intoxication. « D’importantes quantités de produits chimiques et de déchets ont été dégagées du site et des travaux de décapage et de nettoyage ont pu s’effectuer afin de réduire les risques d’intoxication », rassure le ministre.

Toutefois, certaines précautions restent de mise. Les populations sont instamment priées de ne pas consommer les vivres laissés sur place depuis la catastrophe. Plus encore, l’eau des puits de la zone reste interdite à la consommation, en raison d’un risque de contamination.

Faut-il le rappeler, l’explosion du 11 janvier dernier avait semé le chaos dans le quartier, faisant plusieurs morts et de nombreux blessés. Près de 150 victimes, dont une majorité d’enfants, avaient été prises en charge au Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU). L’enquête avait révélé la présence de « produits dangereux dont le sulfate d’aluminium », stockés dans l’immeuble qui a explosé.

Faboladji Abèrèkéré