L’ère de la publication sans contrôle sur les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire semble être désormais révolue. La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) durcit le ton et met en garde contre la diffusion de contenus inappropriés. Cette régulation stricte fait suite à des constats de publications des contenus diffamatoires et injuriés par l’influenceur Johnny Patcheko.
Les réseaux sociaux ont longtemps été un espace d’expression libre, parfois trop libre. En Côte d’Ivoire, cette ère touche à sa fin. La HACA vient de rappeler la loi nº 2022-979 du 20 décembre 2022, portant sur les contenus diffusés sur Facebook, X, TikTok et autres plateformes. Les internautes devront désormais respecter des règles strictes sous peine de sanctions sévères. Ceci, pour lutter contre la désinformation, la diffamation, le cyberharcèlement et la divulgation non autorisée de données personnelles.

Johnny Patcheko, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase
Chris Yvon Koukougnon, plus connu sous le pseudonyme de Johnny Patcheko, vient d’en faire les frais. L’influenceur, célèbre pour ses vidéos provocatrices, est accusé par la HACA de diffuser des propos injurieux, diffamatoires et menaçant la dignité de nombreuses personnalités.
Ce mardi 25 février 2025, l’autorité de régulation a, dans un communiqué signé par le Me René BOURGOIN détaillé les nombreux manquements de l’influenceur aux lois ivoiriennes sur la communication audiovisuelle. Elle rappelle également que ceux qui partagent ces contenus illégaux s’exposent aux mêmes sanctions que l’auteur principal.
Faut-il le souligner, l’organe de régulation de la communication audiovisuelle en Côte d’Ivoire promet d’empêcher « toutes les personnes qui n’ont pour seules activités sur les réseaux sociaux que la publication de contenus interdits, tant par les législations nationales et internationales que par les Politiques de modération des grandes plateformesen ligne (Facebook, Instagram, WhatsApp, TikTok, Télégram, YouTube, X..), soient mises dans l’impossibilité d’y persévérer. »
Faboladji Abèrèkéré