À partir du troisième trimestre de l’année scolaire 2024-2025, tous les élèves des écoles et centres de formation du Burkina Faso devront adopter une coiffure uniforme. Cette règle a été instaurée par l’arrêté conjoint n°20252B MEBAPLN/MESFPT.

Fini les coiffures fantaisistes dans les écoles et centres de formation du Burkina Faso. À compter du troisième trimestre de l’année scolaire en cours, les élèves devront se conformer à une règle stricte concernant leur coupe de cheveux.

Cette décision a été prise par le gouvernement burkinabé dans un communiqué en date du lundi 10 mars 2025, signé par le ministre de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Jacques Sosthène Ingara, et celui de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique, Boubakar Savadogo.

En effet, d’après l’article 3 de cet arrêté conjoint : « Il est institué une coiffure uniforme pour tous les apprenants, filles et garçons. La coiffure uniforme des apprenants consiste en une coupe des cheveux à ras, simple et sans embellissement ni fantaisies quelconques. Toutefois, les tresses et les nattes de cheveux naturels, sans mèches ni accessoires assimilés, sont autorisées pour les filles. »

L’objectif de cette décision est d’instaurer une discipline rigoureuse et de promouvoir l’égalité entre tous les élèves du Burkina Faso. Selon le communiqué, les coiffures sophistiquées et les extensions capillaires sont souvent sources de discrimination et de distractions en milieu scolaire.

Sanctions en cas de non-respect

Le non-respect de cette règle entraînera des sanctions sévères. Un élève qui ne se conformerait pas aux exigences capillaires se verra refuser l’accès à l’école et pourrait être renvoyé temporairement. Les chefs d’établissement sont chargés d’appliquer cette mesure, et des inspections régulières seront menées pour s’assurer du respect de la directive.

N. Faboladji Abèrèkéré