L’économie et les finances, ont été également au cœur des réformes engagées par Patrice Talon. En effet, des actions significatives ont été entreprises et les résultats sont déjà palpables.
Le tout premier impact issu de ces réformes est la diminution du déficit budgétaire. Ce dernier est passé de 6,3 % du PIB en 2015 à environ 4,5 % en 2022. Un espoir enregistré malgré les séquestres de la pandémie qui a secoué le monde entier. Mieux, le taux d’endettement reste sous contrôle, atteignant 49,3 % du PIB en 2022, bien loin des 70 % autorisés par l’UEMOA.
Dans cette même veine, des modifications ont été apportées dans les textes sur la fiscalité. C’est alors que la facturation normalisée a été introduite et rendue obligatoire en 2020 avec à la clé et de la plateforme e-Tax. Grâce à cela, les recettes fiscales ont grimpé de 983 milliards FCFA en 2016 à 1 389 milliards en 2022. Il s’agit là d’une montée en puissance de près de 41 %.
Sur le plan des marchés financiers, le pays a également progressé . Ainsi, en 2021, il a émis un eurobond de 500 millions d’euros à des taux compétitifs. Il est devenu dès lors le premier pays de l’UEMOA à émettre des obligations vertes. L’économie est alors devenue ainsi plus verte, plus responsable.

Dans la même dynamique, en avril 2023, le gouvernement lance GBESSOKE, un programme aussi poétique que sa mission, celle de tendre la main aux plus fragiles. Doté de 60 milliards de FCFA, il offre des appuis financiers, ouvre les portes des services sociaux de base et met l’accent sur l’autonomisation économique.
Depuis 2024, le gouvernement injecte 12 milliards FCFA dans les microcrédits digitalisés. Ici, pas de paperasse interminable, pas de file d’attente à rallonge. Désormais, tout se fait par téléphone. Le crédit devient accessible, rapide. Principalement destinés aux femmes entrepreneures, ces crédits dessinent peu à peu les contours d’une économie plus juste, plus proche, plus vivante.
N. Faboladji Abèrèkéré