Le quotidien Jupiter célèbre sa centième parution ce vendredi 18 avril 2025. L’occasion de remonter l’histoire, de raviver le sens de son engagement éditorial et, par ricochet, de faire le journalisme autrement.

Il y a des naissances discrètes qui finissent par bousculer l’ordre établi. Jupiter, lancé officiellement le 25 juillet 2023, est un exemple. Sans tambour ni trompette, il a rejoint la presse béninoise, qui comptait déjà beaucoup d’acteurs. Son objectif était de parler de la société, de la culture du sport et de la politique non politicienne avec rigueur, cœur et hauteur.

Cent numéros plus tard, Jupiter tient debout, droit dans ses bottes, fidèle à sa ligne éditoriale originelle. Et cette ligne-là, elle avait déjà été tracée noir sur blanc par son fondateur, D. Jean-Claude Kouagou, dans un premier éditorial au parfum de manifeste. « Jupiter se lance le défi de se frayer un espace exploité abondamment, mais de manière désordonnée… », écrivait-il. Pari tenu.

Si Jupiter n’a commencé à paraître qu’en 2023, son histoire commence bien plus tôt. Enregistré à la Bibliothèque nationale dès 2018, il aura fallu six années de patience et de persévérance pour franchir le cap de la première publication. Six années pour que mûrisse une vision, que se forme une équipe, et que naisse une voix différente dans le concert médiatique.

Porté par Epsilone Communications Sarl, société légalement constituée en avril 2016, le journal ne s’est pas improvisé. Dépôts, immatriculations, récépissés, tous les tampons ont été apposés. (Cf le récépissé du 10 novembre de la HAAC.) Et comme souvent dans les aventures durables, le soin du détail juridique n’a pas été négligé. À la racine de Jupiter, il y a donc du sérieux, du structurel et un profond désir de durer.

Faut-il le rappeler, la première rédaction de Jupiter ressemblait à des jeunes passionnés, brillants et bien formés. Ils s’appelaient Donatien Fernando Sowanou, Christelle Djomamou, Léonce Hounliho, Fiacre Awadji, Brunelle Tchobo, Narcisse Faboladji Abèrèkéré, Huguette Hontongnon, Rodrigue B. Kpancon Videgla, Exaucé I. Ayélojou Amoussou, Jean Marie Nanfanga. Tous portés par une foi commune dans le pouvoir du journalisme au service de la vérité et du bien commun.

Aujourd’hui encore, cette énergie est intacte. L’équipe s’est renouvelée, renforcée, restructurée. À sa tête, G. G. Wencelas Mahoussi, Directeur de Développement, et Jean-Claude Kouagou, toujours Directeur de Publication. Fiacre Awadji veille sur les contenus comme Rédacteur en Chef, secondé par Narcisse Faboladji Abèrékéré à la coordination éditoriale. Il est le Secrétaire de Rédaction. Des plumes affutées comme celles de Huguette Hontongnon, Alice Dohou et Aoulath Osseni enrichissent les colonnes. Et dans l’ombre, Yannick Tchango assure la revision linguistique pendant que Rodrigue Videgla donne vie aux pages avec ses infographies.

Pourquoi Jupiter ?

Parce qu’il faut oser rêver grand. Jupiter, c’est la planète la plus massive du système solaire, celle qui abrite la démesure, la force et la constance. Une image forte pour un journal qui ne veut pas seulement exister, mais peser. Et Epsilone, sa maison éditrice, vaut 5 en numérotation grecque. Les cinq doigts de la main, les cinq régions de l’Afrique à conquérir. Ambition, quand tu nous tiens !

Dans un paysage médiatique souvent tiraillé entre urgence et facilité, Jupiter fait le choix du fond. Des articles fouillés, documentés, respectueux des normes déontologiques du métier. Pas de sensationnel, pas de polémique gratuite, mais un vrai travail de journaliste. Une exigence d’exemplarité, comme le résumait si bien le titre du premier éditorial. « Épreuve d’exemplarité. »

Oui, ce journal veut montrer la voie, démontrer que parler de la société, culture, sport et politique non politicienne avec impartialité n’est pas ennuyeux. Que les sujets culturels ne sont pas réservés à une élite. Que les faits de société, traités avec sérieux et humanité, intéressent, informent, éveillent.

N. Faboladji Abèrèkéré

By Jupiter

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