Longtemps passés sous silence, les pets vaginaux aussi appelés « vents vaginaux » sont un phénomène physique naturel qui touche de nombreuses femmes. Souvent source de gêne, voire de honte, ils sont pourtant sans gravité. À travers cet article, nous faisons le point sur ce phénomène, afin de mieux le comprendre, le normaliser, et libérer la parole sur un sujet encore trop tabou.

Contrairement aux gaz intestinaux, les pets vaginaux ne résultent pas d’un processus digestif. Il s’agit simplement d’air emprisonné dans le vagin qui s’échappe brusquement, produisant un bruit similaire à un pet.

Ce phénomène est purement mécanique et inodore, car aucun gaz digestif n’est en cause.Les pets vaginaux surviennent généralement lorsque de l’air pénètre dans le vagin, puis est expulsé. Cela peut arriver dans diverses situations :

– Lors de rapports sexuels, en particulier avec des mouvements de va-et-vient ;

– Lors de certaines postures de yoga, de pilates ou d’étirements ;

– En se relevant brusquement après être restée allongée ;

– Parfois, sans raison apparente, selon la tonicité du périnée et la position du corps.Selon les professionnels de santé, les pets vaginaux sont un phénomène tout à fait normal et ne sont généralement pas le signe d’un trouble médical. Ils sont fréquents, surtout chez les femmes ayant accouché ou présentant un périnée moins tonique, mais peuvent survenir à tout âge et indépendamment de la condition physique. La gêne ressentie autour des pets vaginaux tient surtout à la méconnaissance du phénomène et aux tabous persistants autour du corps féminin. Dans les sociétés où la sexualité féminine reste largement stigmatisée, ces bruits corporels sont encore perçus comme embarrassants. Pourtant, comme pour de nombreux phénomènes naturels, l’information et l’éducation permettent de les dédramatiser.

Mesures pour limiter les pets vaginaux

Si les pets vaginaux ne peuvent pas toujours être évités, certaines mesures peuvent en limiter la fréquence :

– Travailler le tonus périnéal grâce à des exercices ciblés

– Adapter certaines postures sexuelles ou sportives ;

– Éviter certains mouvements brusques en cas de récurrence gênante.Les pets vaginaux sont naturels, fréquents et sans danger. Lever le tabou autour de ce phénomène, c’est contribuer à une meilleure connaissance du corps féminin, mais aussi encourager l’acceptation de ses manifestations les plus simples. Parce qu’un corps sain est un corps qui vit, bouge… et parfois fait un peu de bruit.

Aoulath Osseni

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