Le processus de création d’une Commission nationale de lutte contre la corruption franchit une étape majeure en Gambie. Huit finalistes ont été retenus sur 52 candidatures pour intégrer cette institution indépendante appelée à jouer un rôle central dans la gouvernance publique.
Le ministère gambien de la Justice a annoncé, ce mercredi 21 mai 2025, la transmission au Cabinet présidentiel d’une liste restreinte de huit candidats présélectionnés pour constituer la future Commission anti-corruption du pays. Cette étape marque une avancée significative dans l’application de la loi de 2023 sur la lutte contre la corruption, adoptée pour renforcer l’intégrité des institutions publiques.

Selon les autorités, un comité indépendant, composé de représentants de l’État et de la société civile, a été chargé de passer au crible les 52 dossiers reçus à l’issue d’un appel à candidatures lancé en février dernier. Après une première sélection de 29 profils, seuls huit ont été jugés aptes à siéger au sein de cette nouvelle structure.
Ces finalistes ont été retenus pour leur expertise reconnue en droit, en finances publiques et en gouvernance, avec une attention particulière portée à l’équilibre en matière de genre Les nominations officielles seront effectuées dans les prochains jours par le président de la République, en concertation avec l’Assemblée nationale.
Le ministère a, par ailleurs, invité les citoyens à soutenir cette démarche, saluant un engagement commun pour plus de transparence et de responsabilité dans les affaires publiques.
Les autorités gambiens affirment que la future Commission sera un acteur clé dans la mise en œuvre des réformes anti-corruption, au cœur des priorités du gouvernement.
Aoulath Osseni