La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a récemment condamné deux hommes pour des actes de violences sexuelles commis sur des mineures. L’Institut National de la Femme (INF), partie civile dans ces affaires, réaffirme son engagement indéfectible dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
La justice béninoise a récemment rendu des verdicts significatifs dans deux affaires de violences sexuelles sur mineures.

À Zagnanado, l’horreur a duré trois jours. Deux fillettes, vendeuses ambulantes, ont été séquestrées dans une cabane par un homme qui les a attirées sous prétexte de les aider à récupérer une somme de 2000 francs CFA qu’elles avaient perdue dans leur recette journalière. Le piège était tendu. Leurs corps et leur innocence ont été bafoués dans un silence imposé par la peur. Grâce à la dénonciation de voisins, l’auteur des faits a été interpellé et jugé.
À Zoundja, c’est le concubin de la mère d’une fillette, donc son propre beau-père, qui a abusé sexuellement de la jeune fille. Une situation d’autant plus alarmante que l’agresseur faisait partie du cercle intime et supposé protecteur de la victime. Dans ces deux cas, l’Institut National de la Femme (INF) s’est constitué partie civile, apportant son soutien aux victimes et à leurs familles. « L’agresseur est souvent dans l’entourage », a rappelé l’INF dans son message vidéo, appelant à briser le silence, à parler, à dénoncer et surtout à agir.
Ces récentes condamnations par la CRIET envoient un message fort , les violences sexuelles ne resteront pas impunies au Bénin. L’INF réaffirme sa détermination à poursuivre son combat pour une société où les droits des femmes et des filles sont pleinement respectés.
Aoulath Osseni