Le gouvernement américain interdit formellement à l’université d’Harvard, l’accueil d’étudiants étrangers pour l’année académique 2025-2026.
Cette décision officialisée le jeudi 22 mai 2025 par la Secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem lutterait contre un « environnement de violence et d’antisémitisme » qui se serait développé sur le campus.

Kristi Noem dans une lettre adressée à l’établissement et publiée sur les réseaux sociaux, note que « la certification du programme d’accueil d’étudiants internationaux de l’université Harvard est révoquée avec effet immédiat. »
La révocation de son programme d’accueil d’étudiants prive l’université d’Harvard d’une importante source de financement. Cette révocation fait suite à une suppression de plus de deux milliards de dollars de subventions à cette université qui se trouve dans le nord-est des États-Unis.

 » Cette décision du gouvernement est illégale », déclare un porte-parole d’Harvard . « Nous nous engageons pleinement à maintenir la capacité d’Harvard à accueillir nos étudiants et universitaires internationaux, qui viennent de plus de 140 pays et enrichissent l’université et cette nation de manière incommensurable ». Plusieurs étudiants de l’université d’Harvard risquent d’interrompre leurs études ou de rentrer dans leurs pays à cause de cette révocation. Les autorités de la dite université s’efforcent à leurs prodiguer des conseils.

Il faut notifier que la perte de l’habilitation à accueillir des postulants d’autres pays est synonyme de déclin et de dévaluation du système éducatif à l’international.

Pour retrouver son  » privilège » , la secrétaire à la sécurité intérieure, Kristi Noem lance un ultimatum de 72 heures à l’université d’Harvard , pour transmettre les données exigées par l’État américain.

Huguette Hontongnon