Au Bénin, les épreuves écrites et sportives du Certificat d’études primaires (CEP), session de juin 2025, débuteront le lundi 2 juin sur toute l’étendue du territoire national. Entre révisions et derniers réglages, à Abomey-Calavi, Porto-Novo et Parakou, des candidats se disent prêts. Enseignants et parents redoublent d’efforts pour leur permettre d’aborder les épreuves en toute sérénité. Les équipes de Jupiter ont sillonné quelques écoles pour faire le constat. Le psychopédagogue Mikaël Boko a formulé quelques recommandations et donné des conseils aux élèves, ainsi qu’aux parents d’élèves. Découvrez tout ceci dans ce dossier.
Tout est fin prêt à l’EPP Drabo
À l’école primaire publique de Drabo, dans l’arrondissement de Togba, commune d’Abomey-Calavi, les candidats se disent prêts. De leur côté, les enseignants redoublent d’efforts pour leur permettre d’aborder les épreuves de façon sereine.
C’est la dernière semaine avant les épreuves du CEP 2025. Dans la cour de l’EPP Drabo, l’ambiance est calme, mais dans les classes, le constat est tout autre. Les élèves de CM2 s’activent, les cahiers s’ouvrent et se referment, les stylos courent sur les pages. Chacun s’y prépare à sa manière.

G. B. Serge Allagbé, instituteur à l’EPP Dabo, n’a pas l’air inquiet. Il suit ses candidats de près et assure que tout est en place. « Nous pouvons vous dire avec certitude que nous sommes prêts. La semaine écoulée, nous n’avions pas encore terminé la correction des épreuves des examens blancs. Donc, c’est ce que nous avons enchaîné ce lundi matin. Juste après la correction des examens, nous voulons les préparer à travers un exercice de questions-réponses, pour leur permettre de bien répondre à toutes sortes de questions qui leur seront posées dans les épreuves d’éducation sociale, d’éducation scientifique et technologique, les mathématiques, français et aborder aussi les différentes épreuves de l’examen du CEP. Nous leur avons aussi prodigué des conseils ce matin sur l’hygiène. On leur a dit de prendre des médicaments, de se déparasiter, pour ne pas tomber malades pendant les examens, » dit-il.
Dans la salle, les écoliers gardent leur sérieux, mais la confiance se lit sur les visages. Sena Rodrigue Kohinto, toute concentrée, affirme que « Moi, je suis prête. J’ai repris toutes les épreuves traitées courant l’année tout seul, j’ai bien revu mes leçons. Je n’attends que le jour de l’examen. » Même état d’esprit chez Daniel Yenoukounmè. « La femme de mon grand frère m’aide à reprendre les épreuves qu’on a déjà composées. Je les traite seul, elle corrige. Et côté santé, je prends des médicaments que mon médecin m’a prescrits. Je bois même du miel », dit-il en souriant.
À côté, Félicité Fifamè Houngué continue ses révisions sans relâche. « Je suis prête, mais je continue quand même d’apprendre. Je veux réussir, donc je vais travailler jusqu’à la veille. Pour ne pas tomber malade, je prends des racines. » Oluwa Kèmi Ursulla Zanmenou Yenawa, elle, reconnaît les efforts de son maître. « Le maître a fait le maximum. Moi-même je continue de réviser. Je me sens prête. »
Faut-il le dire, cette dernière semaine, à l’EPP Drabo, selon les différents témoignages, ce n’est pas la panique. C’est plutôt la concentration, les révisions, les encouragements et les derniers conseils.
N. Faboladji Abèrèkéré