En déplacement dans le nord du Bénin, le Porte-parole et Secrétaire adjoint du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, s’est prononcé sur l’évolution des conditions de vie et de travail des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME). Intervenant dans une émission spéciale diffusée sur plusieurs radios partenaires, il a exposé les efforts entrepris par l’État pour sortir ces acteurs de la précarité.

Invité sur une émission conjointe des radios Arzèkè, Fraternité et Deeman Radio, Wilfried Léandre Houngbédji a dressé un état des lieux des réformes engagées par le gouvernement béninois en faveur des AME. Selon lui, ce sont près de 36 000 aspirants qui sont aujourd’hui déployés dans les établissements publics, aussi bien au primaire qu’au secondaire.
« Ce sont des vacataires qui percevaient à peine 25 000 FCFA »
a-t-il rappelé, évoquant la grande précarité dans laquelle évoluaient ces enseignants il y a quelques années.

D’après le porte-parole, le gouvernement a entrepris depuis 2019 une série de mesures visant à professionnaliser et stabiliser les AME. Ces actions portent notamment sur une revalorisation salariale, un meilleur encadrement administratif et la perspective d’une intégration progressive au sein de la fonction publique.

Ces réformes traduisent, selon lui, la volonté de l’exécutif de renforcer la qualité de l’enseignement public, en valorisant les ressources humaines qui le soutiennent au quotidien.

Wilfried Léandre Houngbédji a insisté sur le fait que l’amélioration du système éducatif passe par une reconnaissance réelle des enseignants.

Aoulath Osseni