Refus de visa, expulsions, documents falsifiés. Ce sont entre autres les difficultés rencontrées par les Béninois dans leurs démarches de mobilité internationale. Face à cela, le gouvernement lance une campagne baptisée « Tout commence par un bon départ. » L’objectif de cette sensibilisation est d’accompagner les citoyens pour éviter les pièges et garantir un voyage dans les règles.
Chaque année, de nombreux Béninois se heurtent à des obstacles dans leur projet de voyage. Dans bien des cas, il s’agit d’erreurs évitables. Dossiers incomplets, documents falsifiés, dépassements de séjour ou méconnaissance des règles. Ces fautes, parfois commises par ignorance, entraînent des refus de visa, des interdictions de territoire ou même des expulsions.

Pour répondre à cette situation préoccupante, le ministère des Affaires étrangères a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation intitulée « Tout commence par un bon départ. » Cette initiative vise à mieux informer les citoyens afin qu’ils préparent leurs départs dans le respect des normes internationales. La campagne repose sur trois grands axes. Le premier consiste à lutter contre les faux documents, un problème courant qui compromet la crédibilité des demandes auprès des ambassades. Le deuxième concerne les règles de séjour que tout voyageur doit connaître, qu’il s’agisse de la durée autorisée, du renouvellement du visa ou des obligations à respecter dans le pays d’accueil. Le troisième met en avant l’importance de l’inscription au Registre des Béninois de l’Étranger, un outil conçu pour protéger et suivre les compatriotes établis à l’extérieur.
Faut-il le dire, à travers cette campagne, le gouvernement veut non seulement protéger les citoyens mais aussi défendre la réputation du Bénin sur la scène internationale. Car les fautes individuelles finissent souvent par fragiliser l’image du pays. Un passeport mal perçu peut avoir des conséquences durables pour tous, selon le communiqué du MAE. Depuis mai 2025, la campagne est progressivement déployée sur l’ensemble du territoire.
N. Faboladji Abèrèkéré