L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ( FAO) informe sur l’ impact considérable de la résistance des anti microbiens sur le secteur agroalimentaire. Cette résistance aux antimicrobiens a d’importantes conséquences sur la santé et l’économie . Elle peut entraîner des conséquences comme « des pertes économiques, une baisse de la production animale, la pauvreté, la faim et la malnutrition, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire », selon le directeur général de la FAO, Dongyu Qu lors de son discours d’ouverture d’un webinaire d’information sur le sujet tenu dans le cadre de la semaine de sensibilisation World Antimicrobial.

Selon l’Organisation des Nations Unies, les bactéries, les champignons et autres microbes peuvent lorsqu’ils sont exposés à plusieurs reprises aux antibiotiques et autres antimicrobiens, développer une résistance aux traitements. Les médicaments rendus inefficaces, fait planer le spectre de « superbactéries » incontrôlables.

D’après les estimations, 700.000 personnes décèdent chaque année à cause de la résistance aux antimicrobiens. D’ici 2050, le nombre de personnes mortes à cause de la résistance aux antimicrobiens pourrait augmenter considérablement et être à 10 millions si aucune action n’est faite pour atténuer les risques. La RAM représente , un grand risque pour l’agriculture, notamment dans le secteur de l’élevage, si une mauvaise utilisation ou une utilisation excessive est faite. Elle crée alors une résistance qui décime les animaux et les moyens de subsistance qui en dépendent.

Afin de réguler la situation, l’utilité des antimicrobiens doit être préservée, tout en faisant une utilisation à bon escient. Cela est primordial car la quantité de nourriture produite pour l’homme d’ici 2025 sera la même que celle produite au cours des 10 000 dernières années combinées, d’après la FAO.

Cette mesure concernant les anti microbiens doit être prise et respectée pour la sécurité alimentaire dans les années à venir.

Huguette Hontongnon