Les accidents vasculaires cérébraux deviennent de plus en plus récurrents. Autrefois liés aux personnes âgées vues comme les plus exposées, puisque présentant des facteurs de risques, ils frappent aujourd’hui et surtout des jeunes. Plusieurs jeunes sont déjà brutalement fauchés par la mort des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Et pourtant, cette pathologie ne vient pas d’un coup. Elle envoie des signes avant de venir finalement causer des dégâts si des précautions ne sont pas prises pour le prévenir et l’éviter. Découvrez ici comment il agit et comment s’en prémunir.

Selon Dr Kamel Lafia, cardiologue, on parle d’accident vasculaire cérébral lorsqu’une partie du cerveau ou encore du corps est privée de nourriture et cette nourriture, c’est le sang. Encore appelé attaque cérébrale, l’accident vasculaire cérébral (AVC) survient lorsque la circulation sanguine vers une partie du cerveau est interrompue, soit par un blocage (AVC ischémique) soit par une rupture de vaisseau sanguin (AVC hémorragique). Cela prive les cellules cérébrales d’oxygène et de nutriments, entraînant des lésions cérébrales. Il en existe deux types. L’AVC ischémique, ou infarctus cérébral et l’AVC hémorragique, avec la rupture d’un vaisseau sanguin du cerveau.

D’après des études et les informations relayées par plusieurs sites d’informations, on évoque l’AVC ischémique lorsque l’artère est bouchée par un caillot de sang, soit dans une artère rétrécie avec rupture de plaque riche en cholestérol (athérosclérose), soit provenant d’un autre endroit et venant obstruer l’artère. Il est le plus fréquents des cas d’AVC (85% des cas). L’AVC hémorragique se manifeste par une rupture d’anévrisme, une poussée d’hypertension artérielle, des troubles de la coagulation, parfois une tumeur cérébrale. Bien qu’il soit moins fréquent (15% des cas), il est tout aussi dévastateur.  « L’AVC est l’une des premières causes de décès de l’adulte, 1ère cause chez les femmes, avec plus de 31 000 décès par an. Il est responsable d’environ 120 000 hospitalisations par an. C’est la première cause de handicap acquis de l’adulte : plus de 500 000 personnes vivent avec des séquelles d’AVC et plus de 800 000 personnes en ont été atteintes selon les données de la CNAM » renseigne un article publié sur le site santé gouv. fr. L’AVC qu’il soit ischémique ou hémorragique, il créé des dégâts quand il attaque. Mais avant il avertit.

Quelques signes qui doivent éveiller votre attention

Plusieurs signes peuvent alerter sur la survenue d’un AVC surtout lorsqu’ils apparaissent de manière soudaine. Parmi ces nombreux signes, nous avons l’hémiplégie totale ou partielle. Ici, un bras, une jambe ou une moitié du visage sont sans force, inertes. Ce signe se rapporte à la perte de la sensibilité d’un bras, d’une jambe, de la face ou de tout le côté d’un corps. Il y a des signes d’aphasie où la personne a des difficultés à s’exprimer de manière claire ; difficultés à se mouvoir, vertige, perte soudaine de l’équilibre et de la coordination. On retrouve également la perte soudaine de la vision d’un œil ou des deux et des migraines intenses, sans raison apparente.

Prévention

L’une des causes les plus fréquentes de l’AVC, c’est l’ignorance des signes ou des symptômes. Comme le dit un proverbe, il vaut mieux prévenir que guérir. Prévenir l’accident vasculaire cérébral, c’est de prendre ses symptômes au sérieux, se rendre dans un centre de santé pour se faire consulter afin de savoir si l’on n’a pas des problèmes devant ouvrir la porte à l’AVC. Et dans ce cas, une fois le diagnostic est fait, des traitements seront faits avec à la clé, des prises en charges et soins adéquats pour éviter le pire. Au-delà de ces petites précautions, il est aussi important d’adopter une alimentation saine et équilibrée, de pratiquer une activité physique régulière, de contrôler de temps en temps sa tension artérielle et son cholestérol, d’éviter le tabagisme et la consommation excessive d’alcool, de bien gérer le stress et l’apnée du sommeil.

 Aussi faut-il le souligner, il est consigné d’éviter des comportement ou habitudes devant endommager le cœur. Et pour cause, Selon les précisions du Dr Kamal Lafia, c’est le cœur qui alimente le cerveau et même les autres parties du corps. Ainsi donc, lorsqu’il est endommagé, le cerveau sera à son tour privé d’oxygène et du sang. Dans ces conditions, l’accident vasculaire cérébral entre en jeu et crée des dégâts qui ne sauraient être réparés.  

Fiacre Awadji

By Jupiter

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