Les avancées technologiques ont transformé le monde. Dans cette vague de transformations des mauvaises pratiques telles que la cybercriminalité et ses corolaires ont émergé. La cybercriminalité avec le développement du numérique a pris de l’ampleur telle une trainée de poudre en Afrique. Conscients du danger que cette pratique qui est devenue à la fois la passion et la porte de sortie de plusieurs jeunes, les passionnés de la littérature, les auteurs ne cessent de sensibiliser à travers diverses œuvres littéraires. Dans cette veine, une nouvelle œuvre littéraire a vu le jour. Dénommée » Les cyberfantômes », cette œuvre est un roman qui laisse découvrir le pot aux rose des cybercriminels. Il peint, décrit le mode opératoire et plonge dans l’univers de ces hommes invisibles qui profitent des transformations numériques pour troubler la quiétude. C’est une pépite à découvrir absolument. Découvrez ci-dessous un avant gout dans cette interview que nous a accordée l’auteur.
1 – Présentez-vous à nos lecteurs s’il vous plaît
Je m’appelle Chamsdine Touré, passionné de littérature et d’écriture engagée. Conseiller en Assurances, j’écris avec la volonté de raconter des histoires qui marquent, tout en portant un regard lucide sur notre société. Les cyberfantômes est mon premier roman après « De veuves amours » apprécié par sa portée sociale et éducative. Je suis également co-auteur de deux anthologies internationales dénommées « Rafale de plumes contre la COVID 19 » et « L’anthologie de la plume féconde » toutes dirigées par Dr Florent Eustache HESSOU.
2 – Comment avez-vous eu l’idée de ce livre ? Un fait réel, une inspiration personnelle ?
L’idée m’est venue en observant de près les bouleversements que le numérique entraîne dans nos vies. J’ai été marqué par certaines histoires vraies de cybercriminalité et d’escroqueries, et j’ai voulu en faire une intrigue romanesque, palpitante, mais aussi porteuse de messages.
3 – Pourquoi ce titre : Les cyberfantômes ?
Parce que les cybercriminels agissent comme des fantômes : invisibles, insaisissables, et pourtant capables de frapper n’importe où dans le monde, à toute heure. Le titre traduit à la fois la menace et le mystère qui entourent leurs actions. C’est donc un titre à caractère métaphorique pour dire « Les fantômes du cyber »

4 – À quel genre littéraire appartient votre œuvre ?
C’est un roman de fiction contemporaine, mêlant polar, thriller et drame social.
5 – Quels sont les thèmes principaux abordés dans le livre ?
La cybercriminalité, les disparitions mystérieuses, les réseaux occultes, mais aussi l’amitié, le courage, la corruption, l’espoir, l’émancipation féminine, etc.

6 – Que cherchez-vous à transmettre à travers ce livre ?
Je veux à la fois sensibiliser aux dangers du numérique et offrir un récit captivant. Le but est que le lecteur se divertisse tout en prenant conscience des réalités qui se cachent derrière les écrans.
7 – Combien de temps il vous a fallu pour écrire ce livre ?
Plus de trois ans entre la phase de recherche, l’écriture et les révisions (Corrections, Réécritures)
8 – Quelles ont été les principales difficultés rencontrées pendant l’écriture ?
Le plus difficile a été de rester crédible tout en conservant du suspense. Il fallait équilibrer la partie technique sur le numérique avec une narration fluide et prenante.
9 – Pensez-vous que la littérature peut jouer un rôle dans la sensibilisation aux dangers du numérique ?
Absolument. La littérature peut toucher les cœurs et les esprits d’une manière que les discours techniques n’arrivent pas toujours à faire. Un roman peut provoquer une prise de conscience durable.
10 – Avez-vous des modèles littéraires ou des écrivains qui vous inspirent ?
Oui, j’admire la plume d’auteurs comme Florent COUAO-ZOTTI pour ses intrigues policières, Abdel Hakim pour son engagement social et Jean Pliya Grangé pour sa capacité à captiver le lecteur du début à la fin. Bref beaucoup d’écrivains béninois sont pétris de talents.
11 – En tant que jeune écrivain, comment percevez-vous l’avenir de la littérature à l’ère du tout numérique ?
Je suis optimiste. Le numérique transforme nos habitudes, mais il offre aussi de nouveaux moyens de diffusion et de lecture. Le défi est de préserver la qualité et la profondeur des œuvres.
12 – Prévoyez-vous des séances de dédicace ou des présentations publiques ?
Oui, plusieurs événements sont prévus, notamment dans des librairies, écoles et salons du livre. Les dates seront annoncées sur mes réseaux sociaux.
13 – Où peut-on se procurer votre livre ?
Il est disponible pour ceux qui sont au Nord du Bénin à la Radio Su Tii sua Fm de N’dali. Auprès de moi directement, livraison partout et bientôt en version numérique sur plusieurs plateformes et dans les librairies locales.
14 – Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Lisez, partagez et faites vivre les livres. Chaque page tournée est une porte ouverte vers un nouvel univers et le roman « Les cyberfantômes » vous en réserve plus d’une surprise.
Fiacre Awadji