Après l’obtention du baccalauréat vient le moment d’opérer les choix de filières. Ces moments suscitent parfois des tensions dans les familles. Et pour cause, parents et enfants, nouveaux bacheliers n’arrivent pas à s’accorder sur l’orientation et donc la filière que choisira le futur étudiant. Comment les parents doivent-ils collaborer avec leurs enfants pour une bonne gestion de cette période post BAC, un choix optimal et judicieux ?

Le choix de filière est l’étape la plus cruciale après le BAC. Certains parents préoccupés par l’avenir de leurs enfants pour qui, ils ont tellement d’ambitions et de projets n’arrivent pas à faire la part des choses. S’impliquer sans s’imposer devient leur dilemme. Certains bacheliers par devoir d’obéissance et de soumissions, se retrouvent à choisir des filières qui sont contraires à leurs passions et rêves.

Rôle et comportements des parents pendant la période de choix de filières

Selon plusieurs observateurs et experts en orientation, les parents n’ont pas à imposer de filière à leurs enfants. Ils doivent accompagner plutôt que de chercher à imposer. Ils doivent être attentifs aux aspirations de leurs enfants, en les aidant à identifier leurs centres d’intérêt et leurs compétences, et en les encourageant à explorer les différentes options.

Dans une interview accordée à Jupiter en 2023, Dr Gbétohou G. Wenceslas Mahoussi, Maitre-assistant des Universités du CAMES disait qu’il n’est pas judicieux de vouloir que l’enfant réitère ce que les parents n’ont pas réussi ou ce qu’ils souhaitent eux-mêmes. « C’est une erreur » avait-il affirmé. Pour lui, l’idéal serait de participer au choix de filière de l’enfant sans imposer. Il estime qu’il est conseillé de laisser l’enfant décider tout en lui apportant du soutien nécessaire. « Si l’enfant semble s’engager sur une voix risquée, il serait nécessaire de trouver les moyens de le convaincre et de le guider vers la bonne direction afin qu’il fasse un choix éclairé pour un avenir plus rassuré. Et là, l’écoute et le dialogue sont les clés » avait-il déclaré.

« Ils doivent pouvoir inciter les enfants en leur parlant des métiers, en leur parlant des matières qui sont adaptées à tel ou tel domaine. Ils apportent l’information à l’enfant. Si vous êtes bons en sciences exactes, en biologie ou en lettres, voilà les portes qui pourraient s’ouvrir à vous. Et quand l’enfant a ces informations, il pourra échanger avec ses parents sur le sujet et cela pourrait influencer l’orientation de cet enfant » va confier le professeur Hermann Hounsou au quotidien du service public La Nation qui va le relayer dans un article publié le 22 juillet 2025 sur son site web.

Imposer une filière peut conduire à un manque d’épanouissement personnel et professionnel, car l’enfant pourrait se sentir démotivé et ne pas donner le meilleur de lui-même. Il est donc nécessaire et impérieux que les parents s’impliquent sans s’imposer.

Fiacre Awadji

By Jupiter

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