L’ancien président de l’Assemblée nationale et figure historique de la vie politique béninoise, Adrien Houngbédji, a officiellement annoncé son soutien à la candidature de Romuald Wadagni pour l’élection présidentielle d’avril 2026. Dans une déclaration rendue publique dans la soirée du mardi 28 octobre 2025, le leader du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) s’est félicité de la désignation du ministre des Finances comme candidat retenu à l’issue du processus de validation de la Cour constitutionnelle.
Dans sa déclaraction, Houngbédji a salué le parcours de Romuald Wadagni, qu’il décrit comme « un homme rigoureux, expérimenté et loyal, qui a su mettre son expertise financière au service du pays pendant dix ans ».
Selon lui, le ministre incarne « la continuité des réformes engagées par le chef de l’État Patrice Talon » et « la stabilité nécessaire à la poursuite du développement du Bénin ». Le patriarche du PRD a tout de même souligné les qualités de leadership du candidat, rappelant ses propos tenus à Parakou le 4 octobre 2025 à l’occasion de son investiture. « Il ambitionne d’être le candidat de tous les Béninois. Je forme le vœu qu’il en soit ainsi, et qu’il devienne le Président de tous, œuvrant à la réconciliation nationale », a-t-il souhaité. Adrien Houngbédji voit en Romuald Wadagni « un héritier de la Conférence nationale » et un acteur capable de « consolider l’ancrage du Bénin dans la démocratie et l’État de droit », à une époque marquée par des tensions politiques sur le continent africain.
Il invite les personnes frustrées à l’issue des décisions de la Cour à prendre patience et se tourner vers l’avenir
Reconnaissant la déception de certains militants après l’élimination du duo des Démocrates, l’ancien président de l’Assemblée nationale a exhorté les Béninois à se tourner vers l’avenir et à « travailler à la cohésion, à la consolidation et à la progression continue de la démocratie sous la houlette du président en poste ». Houngbédji appelle ses compatriotes à respecter la décision de la Cour, estimant qu’elle « s’impose à tous » et marque une étape importante de la démocratie béninoise.
Fiacre Awadji
