Une étude française menée par le groupement scientifique Epi‑Phare montre que les vaccins à ARN messager contre la COVID‑19 , comme ceux de Pfizer‑BioNTech et Moderna sont sûrs et efficaces sur le long terme. Ces résultats viennent confirmer les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Une étude exceptionnelle par son ampleur

L’étude a suivi près de 28 à 29 millions de personnes âgées de 18 à 59 ans, sur plus de quatre ans. Parmi elles, environ 23 millions avaient reçu au moins une dose de vaccin à ARN messager. Les chercheurs ont comparé le nombre de décès toutes causes confondues entre les personnes vaccinées et celles qui ne l’étaient pas.

Des chiffres rassurants

0,4 % des personnes vaccinées sont décédées durant le suivi, contre 0,6 % des non‑vaccinés.Cela représente une réduction d’environ 25 % du risque de décès chez les personnes vaccinées.La vaccination a également permis de prévenir les formes graves de COVID‑19, réduisant de 74 % le risque de décès lié au virus.Les auteurs de l’étude soulignent qu’« aucun lien entre la vaccination à ARN et une surmortalité à long terme n’a été observé ».

L’OMS se réjouit de ces données

L’Organisation mondiale de la Santé rappelle que la vaccination reste le moyen le plus efficace pour se protéger contre le COVID‑19. Elle souligne que ces nouvelles données renforcent la confiance dans la sécurité des vaccins à ARN messager et appuient les campagnes de vaccination dans le monde entier.Importance de cette étude.

Tout d’abord, c’est la première étude à grande échelle sur quatre ans comparant vaccinés et non‑vaccinés.Elle montre clairement que les vaccins ne provoquent pas de surmortalité.Les bénéfices dépassent largement les risques, avec une réduction du nombre de décès toutes causes confondues et une protection contre les formes graves de la maladie.

En fin de compte, cette étude française apporte des preuves solides que les vaccins à ARN messager sont à la fois sûrs et efficaces. Pour le grand public et les autorités sanitaires, ces résultats confirment l’importance de poursuivre les campagnes de vaccination et de se protéger contre le COVID‑19.

Huguette Hontongnon