Deux praticiens hospitaliers de l’hôpital Vendôme-Montoire ont été révoqués par le Centre national de gestion (CNG) après une procédure disciplinaire pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel. Les faits avaient été dénoncés par huit femmes, certaines victimes ayant subi ces comportements sur plusieurs années.

La décision, prise le 27 novembre 2025, intervient alors que l’enquête judiciaire se poursuit et que les deux médecins restent sous contrôle judiciaire, avec interdiction de contacter leurs anciens collègues.
Un message fort contre le sexisme
Clara de Bort, directrice générale de l’ARS Centre-Val de Loire, a salué la mesure comme « un message clair » : « Les comportements sexistes, les violences sexuelles et toute forme de harcèlement n’ont pas leur place à l’hôpital ».
Contexte et conséquences
Cette affaire avait provoqué un profond malaise dans l’hôpital, déjà en tension durant l’été 2024, conduisant l’ARS à suspendre l’accueil des internes en médecine générale. La directrice de l’hôpital, Valérie Boismartel, a décrit sa sidération face à ces faits graves et à l’absence d’alertes préalables.
L’affaire s’inscrit dans le mouvement #MeTooHôpital, où de nombreuses soignantes dénoncent une culture patriarcale et permissive aux comportements sexistes et abusifs dans le milieu médical.
Huguette Hontongnon
