Le président américain Donald Trump a signé , le mardi 16 décembre 2025, une nouvelle proclamation renforçant la politique migratoire des États-Unis. Le texte prévoit l’élargissement des restrictions d’entrée sur le territoire américain à sept nouveaux pays, ainsi qu’aux personnes voyageant avec des documents délivrés par l’Autorité palestinienne. Ces mesures doivent entrer en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2026.

Sept pays désormais soumis à une interdiction totale

La décision présidentielle ajoute cinq nouveaux pays à la liste des interdictions complètes d’entrée. Il s’agit du Burkina Faso, du Mali, le Niger, du Soudan du Sud et de la Syrie. Par ailleurs, le Laos et la Sierra Leone, jusque-là concernés par des restrictions partielles, basculent désormais vers une interdiction totale. En parallèle, les Palestiniens détenteurs de documents de voyage émis par l’Autorité palestinienne se voient également refuser l’accès aux visas américains ordinaires.

Motifs avancés par l’administration américaine

La Maison-Blanche justifie cette extension du travel ban par des impératifs de sécurité nationale. Selon l’exécutif américain, plusieurs pays concernés présenteraient :

-des défaillances dans les systèmes d’identification et de contrôle des voyageurs ;

-une coopération jugée insuffisante en matière de partage d’informations et de rapatriement de ressortissants ;

-des taux élevés de dépassement de visa.

L’administration souligne toutefois que des dérogations spécifiques resteront possibles, notamment pour les résidents permanents légaux, les diplomates, certains titulaires de visas déjà délivrés et les cas considérés comme relevant de l’intérêt national des États-Unis.

Une politique migratoire toujours plus restrictive

Cette nouvelle proclamation s’inscrit dans la continuité d’une politique migratoire stricte menée depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en 2025. Avec ces ajouts, le nombre total de pays soumis à des restrictions d’entrée, totales ou partielles, atteint désormais près de quarante, touchant majoritairement des États d’Afrique et du Moyen-Orient.

Vives réactions et enjeux diplomatiques

L’annonce a suscité de vives critiques de la part d’organisations de défense des droits humains, qui dénoncent une mesure jugée discriminatoire et fondée sur la nationalité plutôt que sur des évaluations individuelles des risques. Certains gouvernements concernés pourraient également revoir leur coopération diplomatique et migratoire avec Washington.

Quelles conséquences concrètes ?

À compter du 1ᵉʳ janvier 2026 :

-les ressortissants des pays concernés ne pourront plus obtenir de visas touristiques, étudiants ou d’immigration, sauf exceptions ;

-les nouvelles restrictions pourraient affecter les échanges universitaires, économiques et familiaux ;

-des recours juridiques sont attendus aux États-Unis, comme lors des précédentes versions du travel ban.

Cette décision marque une nouvelle étape majeure dans le durcissement de la politique migratoire américaine et pourrait avoir des répercussions durables sur les relations internationales des États-Unis.

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Huguette Hontongnon

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