Éliminé de justesse dans la course au Mondial 2026, le Bénin se tourne désormais vers la Coupe d’Afrique des Nations avec détermination et humilité. Troisièmes du groupe C derrière l’Afrique du Sud et le Nigeria, les Guépards ont manqué la qualification mondiale, mais l’état d’esprit reste combatif. Au micro de RFI, l’attaquant béninois Tosin Aiyegun livre un message clair, la CAN est une opportunité pour changer le regard porté sur le football béninois.
Pour l’avant-centre, l’échec au Mondial ne doit pas devenir un poids. Place doit désormais être faite à la CAN où il faut tout donner. « C’est le foot. On a tout essayé pour se qualifier. Nous ne sommes pas qualifiés, ce n’est pas grave » assume-t-il avec lucidité. A l’en croire, l’essentiel est ailleurs. Il s’agira donc de changer le regard porté sur le football béninois. « Il faut tout donner à la CAN car les gens pensent que le Bénin est un petit pays de football ». Un discours sans détour, qui traduit une volonté de bousculer la hiérarchie et de s’imposer par le jeu, l’engagement et la discipline.

Outsiders assumés face aux géants africains
Placés dans un groupe relevé avec le Sénégal et la République démocratique du Congo, les Guépards avancent avec une grande motivation. Un statut d’outsider qui, loin de peser, libère. « Il n’y a pas de pression. Au contraire, ça nous motive. On a rêvé de jouer les gros matchs » a confié Aiyegun à RFI. D’après ses propos, le respect est là pour des adversaires « au top », mais la résignation n’a pas sa place. « Tout peut arriver. On travaille et on croit en nous » a-t-il déclaré.
Pour lui, l’objectif est clair. Il ne sera pas question de participer seulement à la CAN, mais participer pour marquer les esprits. Pas seulement par un exploit isolé, mais par une identité de jeu et un mental conquérant. « J’espère qu’à la CAN, on va se faire remarquer ».
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Fiacre Awadji
