Le Ghana franchit une nouvelle étape dans la modernisation de sa politique migratoire. Les autorités ghanéennes ont annoncé l’introduction d’un système de visa électronique (e-visa) à compter du premier trimestre de l’année 2026. Cette réforme vise à simplifier les formalités d’entrée sur le territoire et à renforcer la compétitivité économique du pays.
L’annonce a été faite par le ministre ghanéen des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, à l’occasion de la cérémonie de clôture du Sommet de la diaspora 2025, tenu récemment à Accra. Selon les autorités, ce dispositif permettra aux voyageurs étrangers de déposer leurs demandes de visa entièrement en ligne, sans avoir à se rendre physiquement dans les ambassades ou consulats.
Une procédure dématérialisée pour plus d’efficacité
Avec l’e-visa, le Ghana ambitionne de réduire considérablement les délais de traitement des demandes, de simplifier les démarches administratives et d’améliorer l’expérience des visiteurs. Le système concernera aussi bien les voyageurs se rendant dans le pays pour des raisons touristiques, professionnelles que familiales. Cette réforme s’inscrit dans une logique de transformation numérique de l’administration publique, en cohérence avec les objectifs de gouvernance moderne poursuivis par le pays. Les autorités estiment que la digitalisation des procédures migratoires contribuera à renforcer l’attractivité du Ghana auprès des investisseurs, des touristes et des partenaires internationaux.
Le e-visa: une tendance en pleine expansion en Afrique
Le Ghana rejoint ainsi plusieurs pays africains ayant déjà adopté des systèmes de visas numériques dans le but de faciliter la mobilité internationale et de stimuler les échanges économiques. Cette dynamique continentale traduit une volonté croissante des États africains de s’adapter aux standards internationaux et de tirer parti du numérique comme levier de développement.
Des avantages spécifiques pour la diaspora africaine
Le gouvernement ghanéen prévoit par ailleurs des conditions préférentielles pour les Africains de la diaspora, notamment en matière de frais de visa. Cette mesure vise à consolider les liens historiques, culturels et économiques entre le Ghana et les communautés africaines établies à l’étranger.
Le principe de réciprocité sera également appliqué. Les frais de visa pourront ainsi être ajustés en fonction du traitement réservé aux ressortissants ghanéens dans les pays d’origine des demandeurs. À travers cette politique, le Ghana affirme sa volonté de promouvoir une mobilité plus équitable tout en renforçant son ouverture sur le monde.
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Huguette Hontongnon
