Les États-Unis accélèrent leur réinvention de l’aide sanitaire bilatérale en Afrique. Après le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, Madagascar, la Sierra Leone, le Botswana et l’Éthiopie rejoignent un dispositif basé sur le cofinancement, des objectifs mesurables et des sanctions en cas de non-performance.
Selon les informations rapportées par Agence Ecofin, le 23 décembre 2025, Washington a signé quatre nouveaux mémorandums d’entente pour un total d’environ 2,3 milliards de dollars sur cinq ans. Les États-Unis y investiront près de 1,4 milliard, tandis que les pays partenaires s’engagent à mobiliser plus de 900 millions de dollars de ressources nationales.

Ce plan repose sur une logique orientée résultats, objectifs précis, calendriers stricts, suivi régulier et conséquences explicites si les engagements ne sont pas respectés. L’idée est de rendre l’aide américaine plus efficace et réduire la dépendance structurelle des pays bénéficiaires. Cette approche marque aussi un changement stratégique qui implique moins de financements multilatéraux, moins d’intermédiation par les ONG, et un recentrage sur les accords de gouvernement à gouvernement. Washington assume que malgré plus de 175 milliards de dollars injectés depuis 2001, une partie de l’aide n’a pas produit de systèmes durables.
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La Rédaction
