Les Evêques du Bénin ont tenu leur 2ᵉ session plénière ordinaire de l’année pastorale du 7 au 10 janvier 2025. À cette occasion, ils ont appelé les cybercriminels encore appelés gaymans à la conversion pour enrayer ce fléau.
Le phénomène de la cybercriminalité revient toujours au cœur des débats. En effet, réunis du 7 au 10 janvier 2025 à l’occasion de la 2ᵉ session plénière ordinaire de l’année pastorale 2024-2025, les membres de la Conférence épiscopale du Bénin (CEB) ont abordé cette problématique sociale alarmante.
Certains béninois continuent d’arnaquer malgré les multiples efforts du gouvernement pour faire arrêter ce phénomène. Dans leur déclaration, les prélats ont déploré l’ampleur du phénomène. « À la recherche de gain facile, beaucoup de jeunes continuent d’arnaquer et constituent ainsi une menace permanente pour la sécurité et la quiétude de nos paisibles populations », ont-ils dénoncé. Ce constat, amer et palpable, est doublé d’un appel à la conversion des auteurs de ces actes répréhensibles. « Le bien mal acquis ne profite jamais », rappellent ils.

Agir collectivement pour finir avec cette pratique
La cybercriminalité n’est pas une fatalité, selon les évêques. Par ailleurs, ils exhortent les parents, éducateurs, aumôniers et accompagnateurs à redoubler d’efforts dans leur mission éducative. Chaque acteur, selon son rôle et ses compétences, est invité à agir pour redresser cette jeunesse en quête de repères.
Ce cri de cœur est aussi adressé aux autorités compétentes. Les évêques en appellent à un renforcement des dispositifs légaux et technologiques pour endiguer ce fléau. Mais au-delà de la répression, ils plaident pour la promotion de l’éducation numérique et l’utilisation responsable des technologies.
Faboladji ABEREKERE