Il n’est pas rare de voir certaines personnes se servir des réseaux sociaux pour harceler, publier ou écrire des textes désobligeants voire déplacés qui parfois provoquent des détresses émotionnelles. Cette pratique aussi banale qu’elle soit est punie par la loi. Retour sur les dispositions en vigueur en la matière.

Il est n’est aucunement interdit de prendre la parole sur les réseaux sociaux. Mais il est nécessaire de mesurer la portée de ce que l’on dit ou écrit. Une prise de parole sur les réseaux sociaux numériques mal orientée pourrait être vue comme du harcèlement qui prend d’ailleurs plusieurs formes. Dans le cas d’espèce la personne qui se voit indexée et chez qui vous avez peut être créé une détresse émotionnelle ou une intimidation ou autre pourrait vous traduire en justice et vous vous verrez appliquer le code du numérique qui punit ces comportements les jugeant du harcèlement par voie électronique. « Quiconque initie une communication électronique qui contraint, intimide, harcèle ou provoque une détresse émotionnelle chez une personne, en utilisant un système informatique dans le but
d’encourager un comportement grave, répété et hostile est puni d’une peine d’emprisonnement d’un (01) mois à deux (02) ans et d’une amende de cinq cent mille (500000) francs CFA à dix millions (10 000 000) de francs CFA, ou de l’une de ces deux peines seulement » stipule le code du numérique dans son article 550. Toujours selon l’article 550, « quiconque aura harcelé, par le biais d’une communication électronique, une personne alors qu’il savait ou aurait dû savoir qu’il affecterait gravement parce comportement la tranquillité de la personne visée, est puni d’une peine d’emprisonnement d’un (01) mois à deux
(02) ans et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à dix millions (10 000 000) de FCFA, ou de l’une de ces deux peines seulement ».

Ainsi, il serait préférable d’éviter tout comportement pouvant être interprété comme du harcèlement par voie électronique quand vous prenez la parole sur les réseaux sociaux ou conversez avec quelqu’un afin de ne pas tomber sous le coup de la loi. Par ailleurs toute personne se voyant dans les cas suscités peut porter plainte auprès du centre national d’investigation numérique du Bénin via l’adresse plaintes@cnin.bj.

Fiacre Awadji

By Jupiter

Solverwp- WordPress Theme and Plugin