Aujourd’hui, c’est le 8 mars. La journée internationale des droits des femmes. Ce jour nous fait rappeler le message qu’a livré le Pape François en hommage aux femmes, dénonçant les violences dont elles sont victimes à travers le monde le 1er janvier 2024, lors de la messe du nouvel An. Le Saint Père a rappelé que « quiconque blesse une seule femme, profane Dieu, né d’une femme ».
« Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », c’est sur ce thème qu’est placé la Journée internationale en 2025. En effet, partout dans le monde, les violences faites aux femmes restent une plaie à guérir. Qu’elles soient physiques, psychologiques, économiques ou sociales, elles touchent des millions de femmes, sans distinction de classe ou de culture. Meurtres, agressions, harcèlement, discriminations, derrière tout ceci, ce sont des vies brisées, des rêves étouffés et une injustice persistante.
L’appel du Pape François rappelait que la dignité de la femme ne devrait jamais être remise en question. En évoquant la Vierge Marie, il soulignait que toute société qui ne respecte pas les femmes se renie elle-même et perd son humanité. « Une société a besoin d’accueillir le don de la femme, de chaque femme, de la respecter, de la protéger, de la valoriser », a-t-il affirmé.
Droit de la femme, un combat de tous les jours
Cette journée du 8 mars ne doit pas être une simple commémoration, mais un rappel que l’égalité et la dignité des femmes sont un combat quotidien. D’ailleurs, la reconnaissance des droits des femmes ne se limite pas à des discours ; elle exige des actions telles que l’éducation, la protection légale, l’indépendance économique, égalité des chances.

Faut-il le souligner, les paroles du Pape François sonnent comme une interpellation pour chacun. Elles rappellent aux dirigeants leur responsabilité à légiférer et à appliquer des lois justes. Elles s’adressent aussi aux citoyens, invités à s’indigner, à refuser la banalisation des violences et à œuvrer pour un monde plus juste.
De toute façon, il est important de continuer à penser à ce qu’il faut faire individuellement et collectivement, pour faire davantage du Bénin, une société un lieu où chaque femme est respectée, protégée et valorisée.
N. Faboladji Abèrèkéré