En cent parutions, Jupiter a exploré trois cents thématiques, en s’appuyant sur les experts et les sources qu’il faut. Le journal ne prétend pas être le premier à en parler, mais il cherche à aborder autrement des réalités peu mises en lumière, avec une attention particulière aux angles oubliés.
Ils sont rares, les journaux qui prennent encore le temps d’aller vers les sujets que personne ne regarde. Le Quotidien Jupiter, lui, a choisi de s’y coller. Pas pour le buzz, mais parce que la mission d’un journal, c’est aussi de faire naître les débats, de poser les bonnes questions, d’éclairer ce qui est dans l’ombre.
300 sujets initiés en 100 parutions. Trois cents regards sur la société béninoise et d’ailleurs. Des idées mûries en rédaction, enrichies par des témoignages, des observations de terrain, des échanges avec des experts. Et ce ne sont pas des sujets tirés par les cheveux. Ce sont des réalités vécues, souvent négligées, parfois même ignorées.
Le mélange atassi-œuf, par exemple, si banal sur les tables, peut se révéler dangereux pour la santé. L’affaissement des seins chez les jeunes filles, souvent moqué par ignorance, mérite une vraie explication. Les hommes victimes de violences conjugales vivent dans le silence, sans aucun accompagnement. Les élèves surnommés et humiliés en classe par des enseignants paient les frais d’un système qui banalise les violences verbales.
Et puis il y a ces visages que peu de personnes montrent. Les morguer, dont le quotidien est rempli de peurs, d’ombres, et de silence. Les nettoyeurs d’ongles, exposés à des infections, dans un métier considéré comme sans risques. Les cordonniers, debout chaque jour grâce à leurs mains, porteurs d’un savoir-faire qui fait vivre des familles entières.

Le journal n’a pas non plus oublié la culture. Avec un article qui éclaire sur les panégyriques claniques, il a rappelé le rôle de ces mots porteurs d’identité, aujourd’hui en voie de disparition.
Le numérique n’a pas été laissé de côté. Des jeunes entrepreneurs ont expliqué comment le digital leur a permis de faire naître leurs projets.
Comme le dit un adage, « le chapelet est long, nous ne pouvons pas tout égrener. »
Huguette Hontongnon