En ce 1er décembre, date consacrée à la journée mondiale de la lutte contre le SIDA, le chroniqueur tient à expliquer que la soif du plaisir ou de la satisfaction ponctuelle ne doit pas faire oublier la question du SIDA . Attention donc !
Avec l’existence du SIDA, les humains devraient s’imposer une autodiscipline sexuelle . C’est-à-dire adopter une attitude conséquente et préventive afin de se mettre à l’abri de la redoutable IST ( infection sexuellement transmissible). Abstinence, fidélité, prudence dans le choix du partenaire… tels devraient être les maîtres-mots d’une vie privée qui se veut rigoureuse ou sérieuse. Mais , la réalité montre le contraire avec la persistance des dérives comme le multi partenariat sexuel, l’adoption des comportements à risque, la dépravation …
Ainsi, ces actes quotidiennement observés laissent croire que le goût pour le sexe fait oublier le risque d’une contamination au VIH SIDA qui n’a pas encore disparu de la société. Le mal est toujours là et reste incurable même s’il a un traitement à l’aide des anti rétro viraux .
Sexe en vrac
Comme beaucoup de pays, le peuple béninois est sexuellement très actif puisque ayant une population jeune .
Ceux qui ont leur domicile dans les alentours des hôtels ou des auberges sont mieux placés pour témoigner des régales nocturnes autour des organes génitaux. En tout cas, les personnes qui résident dans ces maisons mitoyennes ou voisines aux chambres de passage vivent de terrible calvaire puisque souvent condamnées à une insomnie prolongée .
C’est souvent au beau milieu de la nuit qu’ils sont réveillés de leur profond sommeil par de stridents gémissements féminins, d’intenses pleurs sexuels au rythme de coups de zizzi à l’image des tirs de roquettes. Vraiment : c’est des spectacles extraordinaires avec des femmes qui souffrent dans les bras de mâles surexcités et décidés à défoncer des matrices qui résonnent comme des pilons dans des mortiers à des fins d’igname pilée.

Témoignage d’un gérant d’auberge .
Au cours d’une enquête menée il y a quelques années, le chroniqueur se souvient qu’un tenancier d’une auberge lui avait confié la souffrance d’une jeune fille qui après un long moment de lamentations alertait comme étant en danger de mort dans les bras de l’homme qui ne voulait pas entendre raison. Par devoir d’assistance, l’homme ( le gérant) dit avoir toqué à la porte afin d’empêcher ce client bagarreur de faire de victime sur les lieux. Ainsi, le baiseur a ouvert la porte puis la fille a sauté pour se retrouver au dehors, sur la cour puis a passé un moment de repos dans l’obscurité avant de rejoindre son compagnon pour la poursuite de la besogne . Ce couple voyou qui était venu vers 23 heures est reparti à l’aube selon les informations . Des faits qui remontent déjà à plus de cinq (05) ans. Par ailleurs, il a été dit que la fille en s’habillant avait oublié son dessous ( string) qu’elle est revenue chercher le lendemain à la guérite ( puisque déjà emballé dans un sachet ). Voyez-vous jusqu’où le sexe éblouit les hommes ?
C’est donc la preuve que dans le pays, il y a un goût pour le sexe qui est massivement dévoré en toute hypocrisie dans les auberges.
Ce fait social que constitue la passion pour le sexe doit-il occulter le péril du SIDA ? Combien de personnes exigent au préalable de leurs amants, un test de dépistage volontaire quant à la sérologie VIH ? Le port du préservatif est-il rigoureusement observé ? Le message sur l’abstinence est-il suivi par les adolescents ?
Médice AGBEHOUNKO alias DAH ZOGBA / Journaliste de formation – Diplômé en presse écrite. Chroniqueur du peuple. Lundi 1er décembre 2025.
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