Un nouveau chapitre s’ouvre dans le parcours académique de Eugène Aballo. Il a soutenu avec brio ce 1er décembre 2025 sa thèse de doctorat à l’Université Grenoble Alpes, au sein de l’Institut de la communication et des médias. Son travail, intitulé « La transmission des panégyriques Mina et Xwla du Bénin et du Togo : actualisations et reconfigurations d’un patrimoine culturel immatériel », marque une avancée significative dans la reconnaissance et la valorisation des traditions orales ouest-africaines.

Selon les informations rapportées par sa sœur Axelle Frida Elisha qui l’a accompagné, à l’issue des délibérations du jury, il a été proclamé Docteur en sciences de l’information et de la communication. Il a tout de meme procédé à la prestation de serment doctoral d’intégrité scientifique. Un acte fort qui scelle ainsi son engagement en faveur d’une recherche éthique, rigoureuse et tournée vers la préservation des savoirs ancestraux.

Une thèse au cœur des identités culturelles

Le travail de Eugène Aballo s’est intéressé aux panégyriques Mina et Xwla, formes d’expression orales riches en symboles, en mémoire collective et en transmission intergénérationnelle. À travers une approche scientifique croisant communication, anthropologie et études culturelles, le nouveau docteur met en lumière les mécanismes d’actualisation et de reconfiguration de ces pratiques dans les sociétés contemporaines du Bénin et du Togo.

Cette recherche démontre que le patrimoine immatériel n’est pas figé : il évolue, s’adapte et se réinvente au contact des mutations sociales, technologiques et générationnelles. En cela, sa thèse constitue une contribution majeure à la compréhension des dynamiques culturelles africaines contemporaines, tout en ouvrant des perspectives pour la sauvegarde et la transmission de ces savoirs.

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Fiacre Awadji